lundi 2 novembre 2009

Parfois, il n'y a pas grand chose à dire. C'est beau, c'est tout. C'est un modèle d'équilibre. C'est comme quand on boit un très bon vin. Laissons à d'autres les analyses. Moi, souvent, ça m'ennuie. Mais quand même, il faut le dire, il est légèrement tannique, belle robe foncée, un soupçon de fruits des bois... Il n'y a pas longtemps, j'ai vu soldier blue, en compagnie d'un critique de cinéma. On est allés boire un verre, après, on était à peine sortis qu'il avait déjà tout analysé, un film évidemment qui était une critique de la guerre du Viet Nam, avec un lien évident avec le lauréat... Je me suis dit qu'il avait sans doute analysé le film tout en le regardant... Mais l'avait-il bien vu?... De fil en aiguille, on parle film noir... Il m'envoie encore que Double Indemnity est le prototype du film noir... (Et Fritz Lang, alors, c'est pour les chiens?... n'ai-je pas eu la présence d'esprit de lui envoyer...) Il me parle aussi de pursued, de Raoul Walsh, un grand western psychanalytique, il me dit, que sa prof d'histoire du cinéma adorait... Bon... Ce que j'ai envie de dire : Moi aussi, j'ai joué ma vie à pile ou face... Moi aussi, j'ai tendu un revolver à la femme que j'aimais... Sauf qu'elle ne m'a pas raté...

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