vendredi 19 mars 2010

Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant bien ri. (Depuis his girl friday... C'est à dire au moins... deux semaines...) C'est un peu le même argument que dans his girl friday... (Il fera tout pour récupérer sa future ex-femme...) The awfull truth est peut-être plus physique que his girl friday... moins brillant et trépidant... C'est ce qui me vient... C'est peut-être faux... Leo mc Carey n'est pas Howard Hawks, tout simplement... N'est pas non plus Georges Cukor, dont je viens de revoir le subtil holiday, qui m'a fait sourire jusqu'aux oreilles... On est parfois dans le burlesque, avec Mc carey, dans une sorte de poésie visuelle pleine de micropéripéties... La scène du chapeau... Les prises de ju jitsu... La danse endiablée de Irène Dune et de l'incroyable Ralph Bellamy... avec son accent de l'Oklahoma et sa mère... môm... Il a fait un film avec les Marx Brothers, Mc Carey... Dans ces trois films, il y a Cary Grant, le grand, l'unique... Il personnifie à lui seul la comédie américaine des années 30-40... Il est à la fois le John Wayne et le Gary Cooper de la comédie américaine... Voyons... la preuve... Quoi d'autre... Arsenic et veilles dentelles... Capra! je l'avais oublié!... Sylvia Scarlett... encore Cukor... Allez coucher ailleurs!... toujours Hawks... La quintessence du genre... Même dans ses rôles plus graves, il me fait toujours rire, Cary Grant... Chez Hitchcock... Je ne me souviens pas l'avoir vu dans un western... Il faudra que je cherche... Je ne l'imagine pas... Je me disais, il y a quelques jours, qu'on ne savait plus en faire des comédies comme ça, avec ce raffinement... Il y a peut-être Wes Anderson, mais c'est une autre histoire... C'est l'époque, aussi, qui est révolue... Alors toutes ces splendeurs ont lieu désormais dans une sorte de temps du mythe, comme disait Mircea Eliade, comme les tragédies grecques... De même qu'on ne refera plus de grands westerns comme à la grande époque, ou de films noirs... ou du jazz comme en 1957, même si on s'appelle Sonny Rollins...