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Un an après
j'attends, on retrouve le juvénile
Yujiro Ishihara et la sublime Mie
Kitahara, dans
rusty knife, de
Toshio Masuda. Qu'elle était belle... Mie... On pourrait rester des heures à la regarder marcher, être assise, ou ne rien faire... Le même scénariste,
Shintaro Ishihara, frère
aîné du (jeune) premier
. Du coup, on ne s'ennuie pas une seconde. On a en outre le plaisir de voir, dans un petit rôle, apparaître la future grande vedette de la
Nikkatsu,
icônisé par
Seijun Suzuki dans
la marque du tueur,
Joe Hamster
Shishido. On ne le voit pas longtemps. Il est jeté d'un train et écrasé par un autre. En 1958, on est encore un peu romantique, à la
Nikkatsu, mais on sent venir la glorieuse décennie maniériste et abstraite du studio... Les prémices sont là... Le scénario est encore essentiel... Bientôt, ce ne sera plus qu'un prétexte, une toile plus ou moins vierge sur laquelle dégainer son pinceau...
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