lundi 12 avril 2010

Ah!... Olivia de Haviland, Errol Flynn!... Ah!... Captain Blood!... Michael Curtiz!... La grande aventure quoi, toute mon enfance retrouvée... Quand ça passait à la télé, c'était de la joie pure, du rêve les yeux écarquillés... Aujourd'hui, c'est toujours là, toujours le même effet... Après, ça c'est certain, je vais revoir l'aigle des mers... Qu'est-ce que je l'aime, celui-là, Michael Curtiz, qu'est-ce qu'il m'a fait rêver, quand j'étais p'tit... Comme c'est bien, Captain Blood... Mine de rien, le rythme est parfait, fluide, un rêve... Ce qui est remarquable, dans la mise en scène, c'est qu'on ne remarque rien... La signature, c'est qu'il n'y en a pas... Je m'exprime peut-être mal... C'est rare, de savoir disparaître avec autant de style... J'aimerais savoir en faire autant... Et comme c'est beau, l'amour, raconté de cette façon... Elle l'achète pour 10 pièces... Plus tard, il la rachète pour 12 perles... Esclave?... Otage?... Elle trouve ça drôle, de l'acheter, mais beaucoup moins drôle quand les rôles sont inversés... Alors, ce n'est plus un jeu?... Un peu de légèreté, voyons... Et puis quelle élégance, cet Errol... Et le beau regard grand ouvert d'Olivia alors, avec juste un très léger soupçon de tristesse qui donne envie de s'y noyer... Âmes à la mer!... Non, ça c'est avec Gary Cooper...

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