jeudi 1 décembre 2011

Savoir qu'il y a James Cagney me suffit. Lady killer (le tombeur) est loin d'être un chef-d'œuvre, mais il y a de très bons moments, en gros dès qu'apparaît James Cagney, c'est à dire tout le temps. C'était un danseur. Voir un film de gangsters avec James Cagney c'est un peu comme voir une comédie musicale avec Fred Astaire. Les styles sont bien différents, mais on est toujours dans la grâce. Le film est un peu bancal, même s'il n'est pas non plus raté, mais en fait on s'en fiche, car on venait avant tout pour James Cagney. Si on tombe sur un chef-d'œuvre, tant mieux, mais si ce n'est pas le cas on se console bien vite car personne n'a jamais su si bien tirer les cheveux d'une fille  que James Cagney. Il lui fait même traverser toute la pièce en la traînant par les cheveux, c'est magnifique. Faut pas l'emmerder, James Cagney, et il n'est pas du genre sexiste... Il faut le voir écraser un pamplemousse sur la figure de Mae Clarke dans the public enemy... (Déjà Mae Clarke, en traînée...) Bien vite, le code Hays interdira tout ça et d'autres choses encore... C'est rigolo à lire, le code Hays... (Et pisser contre un arbre, j'ai l'droit?...) A partir du 1er juillet 1934 (Dillinger sera refroidi quelques semaines plus tard en sortant d'un cinéma car il aimait beaucoup les films de gangsters) les films américains notamment de gangsters n'auront plus tout à fait la même saveur... Même si James Cagney, heureusement, sera toujours James Cagney... (1966 : abrogation du code Hays, je nais...)

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