J'étais assis juste derrière Jerry schatzberg, à l'institut Lumière, lors de la projection de the prowler de Joseph Losey. (Je n'étais pas très sûr, alors je suis allé vérifier sur internet.) C'était bien lui. Il était avec une grande et magnifique blonde qui avait un long nez et des dents d'une blancheur éclatante. Parfois, j'ai essayé d'accrocher discrètement son regard... Mais que faisait-elle avec ce vieux?... C'était peut-être sa fille... (Je plaisante...) Beaucoup de charme, Jerry Schatzberg... 82 ans?!!!... (C'était sa petite fille?...) Ils ont dû se tromper, sur wikipédia... Il en fait 20 de moins... J'ai été un peu déçu par le film... Je m'attendais à un chef-d'œuvre... En fait, c'est la toute fin du film, qui m'a déplu... Le type est désarmé, ne menace personne, a bataillé interminablement pour gravir une dune, absurdité totale étant donné que derrière la dune il n'y a rien et qu'il se trouve ensuite coincé par la montagne... Alors, un flic, de loin, le met en joue et le descend juste au moment où il va passer de l'autre côté de la dune... Il n'y a pas de raison... Il ne peut pas s'échapper... Il n'est même pas agressif, ni franchement subversif... C'est juste un loser qui a des rêves de petit bourgeois... En même temps, il valait peut-être mieux pour lui qui ça finisse comme ça, sinon c'était la chaise électrique assurée... Peut-être que le flic était contre la peine de mort alors... Je me suis dit que c'était peut-être le studio, qui avait imposé cette fin... J'imagine mal Dalton Trumbo écrire cette fin... Ça m'a gêné... Ou alors, c'est volontairement absurde... Une fin où son rêve minable se serait entièrement réalisé aurait été bien plus dérangeante, patron d'un petit motel paumé au bord d'une route où passent la nuit des camions, c'est bien pire que se faire tuer en haut d'une dune... Autrement, j'ai beaucoup aimé... l'atmosphère claustrophobique des deux premiers tiers... poussiéreuse et désolée du dernier tier... Et la blonde magnifique au long nez...
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