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Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant bien ri. (Depuis
his girl friday... C'est à dire au moins... deux semaines...) C'est un peu le même argument que dans
his girl friday... (Il fera tout pour récupérer sa future
ex-femme...)
The awfull truth est peut-être plus physique que
his girl friday... moins brillant et trépidant... C'est ce qui me vient... C'est peut-être faux...
Leo mc Carey n'est pas
Howard Hawks, tout simplement... N'est pas non plus Georges
Cukor, dont je viens de revoir le subtil
holiday, qui m'a fait sourire jusqu'aux oreilles... On est parfois dans le burlesque, avec
Mc carey, dans une sorte de poésie visuelle pleine de
micropéripéties... La scène du chapeau... Les prises de
ju jitsu... La danse endiablée de
Irène Dune et de l'incroyable
Ralph Bellamy... avec son accent de
l'Oklahoma et sa mère... môm... Il a fait un film avec les
Marx Brothers, Mc Carey... Dans ces trois films, il y a
Cary Grant, le grand, l'unique... Il personnifie à lui seul la comédie américaine des années 30-40... Il est à la fois le John Wayne et le Gary Cooper de la comédie américaine... Voyons... la preuve... Quoi d'autre...
Arsenic et veilles dentelles...
Capra! je l'avais oublié!...
Sylvia Scarlett... encore
Cukor...
Allez coucher ailleurs!... toujours
Hawks... La quintessence du genre... Même dans ses rôles plus graves, il me fait toujours rire,
Cary Grant... Chez
Hitchcock...
Je ne me souviens pas l'avoir vu dans un western... Il faudra que je cherche... Je ne l'imagine pas... Je me disais, il y a quelques jours, qu'on ne savait plus en faire des comédies comme ça, avec ce raffinement... Il y a peut-être
Wes Anderson, mais c'est une autre histoire... C'est l'époque, aussi, qui est révolue... Alors toutes ces splendeurs ont lieu désormais dans une sorte de
temps du mythe, comme disait
Mircea Eliade, comme les tragédies grecques... De même qu'on ne refera plus de grands westerns comme à la grande époque, ou de films noirs... ou du jazz comme en 1957, même si on s'appelle Sonny Rollins...
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